Abbaye Cistercienne Notre-Dame-du-Bon-Conseil (Ce qu'il en reste)
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Abbaye Cistercienne Notre-Dame-du-Bon-Conseil (Ce qu'il en reste)
Construction : 1901
Abandon : 2002
Historique
Abandonné depuis 2002, le vaste complexe que formait l'abbaye Notre-Dame-du-Bon-Conseil dans l'arrondissement Saint-Romuald est aujourd'hui complètement rasé. Vandalisé et incendié à plusieurs reprises, son propriétaire, la raffinerie Ultramar, n'a eu pour autre choix que de raser les derniers vestiges de ce témoin du passé religieux des lieux suite à un ultime incendie criminel.
Propriétaire du site depuis 2007, Ultramar n'avait que bien peu de projet pour l'endroit. S'il avait été question d'y aménager un parc, l'achat avait été justifié avant tout par la volonté de l'entreprise d'assurer une zone tampon entre la raffinerie et le quartier résidentiel situé tout près.
Pourtant, le site était riche d'une histoire de plus de cent ans. C'est d'ailleurs en 1902 que s'y installent les "trappistines", venues de France afin de vouer leur vie à Dieu dans le silence et la prière. Alors que la construction du monastère se termine en 1903, le site est placé sous le vocable de Notre-Dame du Bon-Conseil. Jusqu'en 1906, la communauté compte 14 recrues, 8 novices, 4 postulantes et deux soeurs tourières.
Alors que la vie s'organise autour de Dieu, la communauté s'affaire à être auto-suffisante grâce aux 200 acres de terres où sont produits fruits et légumes. Une ferme est également construite où des membres de la communauté religieuse s'occupent des animaux. Les voisins se rappellent d'ailleurs que les Cisterciennes confectionnaient même du chocolat. Excellent chocolat, qui plus est.
Au cours des années 1960, une nouvelle aile sera construite afin de permettre aux soeurs d'être moins à l'étroit dans ces bâtiments où s'entassent, au plus fort de son occupation, près de 95 religieuses. Les décennies suivantes seront marquées par le déclin de la communauté. Alors qu'en 1993 elles n'étaient plus que 42, elles ne seront que 26 en 2001 à quitter les lieux vers leur nouvelle résidences située en Beauce. Par la même occasion, débutera la longue agonie d'une dizaine d'années des lieux qui sera marquée par deux incendies majeurs, quelques projets de projets immobiliers qui tomberont à l'eau et le rachat des lieux par Ultramar.
Notre visite
Lors de notre visite, tout avait été rasé, malheureusement. Cet immense complexe avait un passé, une histoire à raconter qui à été bafouée par des vandales qui y ont mis feu. Nous ne comprenons pas ce qui motive ces vandales à démolir et incendier de ci beaux édifices abandonnés. Alors peu à dire sur notre visite, sinon qu'il ne reste que peu à visiter, quelques ruines, pas même une statue n'est restée sur place, ni même un crucifix. Nous sommes des plus déçus de n'avoir pu visiter ce magnifique complexe avant qu'il soit complètement rasé par les flammes.
Photos avant l'incendie
Un grand merci à Urbex-Québec pour ces photos avant l'incendie
PHOTOS A VENIR
Photos de la visite
Abandon : 2002
Historique
Abandonné depuis 2002, le vaste complexe que formait l'abbaye Notre-Dame-du-Bon-Conseil dans l'arrondissement Saint-Romuald est aujourd'hui complètement rasé. Vandalisé et incendié à plusieurs reprises, son propriétaire, la raffinerie Ultramar, n'a eu pour autre choix que de raser les derniers vestiges de ce témoin du passé religieux des lieux suite à un ultime incendie criminel.
Propriétaire du site depuis 2007, Ultramar n'avait que bien peu de projet pour l'endroit. S'il avait été question d'y aménager un parc, l'achat avait été justifié avant tout par la volonté de l'entreprise d'assurer une zone tampon entre la raffinerie et le quartier résidentiel situé tout près.
Pourtant, le site était riche d'une histoire de plus de cent ans. C'est d'ailleurs en 1902 que s'y installent les "trappistines", venues de France afin de vouer leur vie à Dieu dans le silence et la prière. Alors que la construction du monastère se termine en 1903, le site est placé sous le vocable de Notre-Dame du Bon-Conseil. Jusqu'en 1906, la communauté compte 14 recrues, 8 novices, 4 postulantes et deux soeurs tourières.
Alors que la vie s'organise autour de Dieu, la communauté s'affaire à être auto-suffisante grâce aux 200 acres de terres où sont produits fruits et légumes. Une ferme est également construite où des membres de la communauté religieuse s'occupent des animaux. Les voisins se rappellent d'ailleurs que les Cisterciennes confectionnaient même du chocolat. Excellent chocolat, qui plus est.
Au cours des années 1960, une nouvelle aile sera construite afin de permettre aux soeurs d'être moins à l'étroit dans ces bâtiments où s'entassent, au plus fort de son occupation, près de 95 religieuses. Les décennies suivantes seront marquées par le déclin de la communauté. Alors qu'en 1993 elles n'étaient plus que 42, elles ne seront que 26 en 2001 à quitter les lieux vers leur nouvelle résidences située en Beauce. Par la même occasion, débutera la longue agonie d'une dizaine d'années des lieux qui sera marquée par deux incendies majeurs, quelques projets de projets immobiliers qui tomberont à l'eau et le rachat des lieux par Ultramar.
Notre visite
Lors de notre visite, tout avait été rasé, malheureusement. Cet immense complexe avait un passé, une histoire à raconter qui à été bafouée par des vandales qui y ont mis feu. Nous ne comprenons pas ce qui motive ces vandales à démolir et incendier de ci beaux édifices abandonnés. Alors peu à dire sur notre visite, sinon qu'il ne reste que peu à visiter, quelques ruines, pas même une statue n'est restée sur place, ni même un crucifix. Nous sommes des plus déçus de n'avoir pu visiter ce magnifique complexe avant qu'il soit complètement rasé par les flammes.
Photos avant l'incendie
Un grand merci à Urbex-Québec pour ces photos avant l'incendie
PHOTOS A VENIR
Photos de la visite
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